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Mon chat éternue : pourquoi ? Que faire ?
Atchoum ! Vous vous retournez : est-ce votre matou vient de faire ce bruit? Vous vous demandez sûrement : « Mon chat éternue, pourquoi ? ». Et avant tout, suite à l’éternuement ou aux éternuements de votre chat, vous vous demandez certainement ce qu’il lui arrive, s’il est malade et si c’est grave. Il est tout à fait normal de se poser ces questions, car qui ne souhaite pas le meilleur pour son animal de compagnie ? Les éternuements chez le chat ont plusieurs causes qui peuvent être bénignes, par exemple, un corps étranger qu’il cherche à chasser de ses voies nasales, comme d’autres, un peu plus préoccupantes, notamment en présence d’un coryza. Apprenez-en plus sur les éternuements de votre chat au fil de cet article.
Éternuement chat : physiologie
Comme chez l’humain, lorsque votre chat éternue, il s’agit d’un réflexe naturel. Cela signifie qu’il n’est pas possible de contrôler l’émission d’un éternuement. De l’air est violemment propulsé via les voies nasales. Il est bon de savoir qu’à la différence de l’humain, le chat ne peut expirer que par le nez.
Le réflexe de l’éternuement chez le chat est un réflexe de protection : des particules ou des poussières peuvent s’introduire dans le corps par les voies nasales. Or, celles-ci sont susceptibles de présenter un danger potentiel pour l’organisme, en particulier pour l’appareil respiratoire profond.
En cas d'éternuement, de l’air est expulsé violemment. Ce faisant, des micro-goutelettes sont propulsées et en cas d’infection pathogène, celles-ci peuvent contaminer les environs voire d’autres animaux.
L’éternuement du chat est donc un réflexe de protection mais peut également faciliter la transmission de pathologies. Il est donc d’autant plus conseillé de surveiller les éternuements chez le chat lorsqu’il vit au contact d’autres chats, afin de pouvoir limiter toute contamination potentielle le plus vite possible.
Chat qui éternue : symptômes
On distingue l’appareil respiratoire supérieur de l’appareil respiratoire profond. L’appareil respiratoire supérieur du chat est constitué des narines, des cavités nasales, des sinus, de la gueule, du pharynx et du larynx.
L’appareil respiratoire profond, lui, englobe les bronches, les bronchioles et les poumons.
Les éternuements sont symptomatiques d’une maladie de l’appareil respiratoire supérieur.
Souvent, les éternuements sont accompagnés d’un écoulement nasal, également appelé jetage. Celui-ci apparaît en raison des cavités nasales qui se mettent à produire plus de mucus en cas de présence d’un corps étranger, par exemple.
Nous connaissons nous-même la sensation de chatouillement dans les narines - pour le chat, c’est la même chose, à la différence qu’il ne sait pas se moucher !
Le jetage est un élément à observer en cas d’éternuements chez le chat. En effet, son aspect, ou le fait qu’il touche une ou les deux narines peut aider à poser un diagnostic plus rapidement.
Mon chat éternue : causes
Les causes de l’éternuement du chat peuvent être multiples et variées. Elles peuvent être bénignes comme révéler une pathologie plus grave. On peut les diviser en deux groupes : les causes infectieuses et les causes inflammatoires.
Causes infectieuses
Si votre chat éternue, il y a de fortes chances qu’il soit atteint d’un virus, d’une bactérie ou encore de champignons qui peuvent proliférer et causer une maladie chez votre chat. Ceux-ci jouent un rôle important dans les cas de coryza du chat. Cette maladie commune peut avoir de graves conséquences sur la santé de votre chat, voire être mortelle si elle n’est pas soignée.
Les virus incriminés sont fréquemment :
- le calicivirus félin, ou FCV, génère une calicivirose, maladie contagieuse qui peut se transmettre par contact direct ou indirect. Ce virus est mis en cause dans le coryza. Il existe un vaccin contre le calicivirus, et en raison du haut degré de contagion de la calicivirose, celui-ci est considéré comme essentiel, c’est-à-dire qu’il est recommandé de faire vacciner votre chat contre le calicivirus.
- l’herpès-virus félin, ou HVF : il s’agit d’un type d’herpès propre au chat. Les virus de l’herpès-virus félin présente des caractéristiques communes au virus de l’herpès humain. Toutefois, il est bien distinct, ce qui signifie également que le HVF n’est pas transmissible à l’homme. Entre chats toutefois, il est contagieux mais peut également revêtir une forme chronique. Il est possible de protéger votre chat et de prévenir l'herpès-virus félin en faisant vacciner votre chat en bas âge. Au même titre que le calicivirus, le HVF est mis en cause dans les cas de coryza.
D’autre causes infectieuses incluent également des bactéries, notamment, la Bordetella bronchiseptica et la Chlamydophila felis. Cette dernière joue également un rôle dans le coryza du chat. Enfin, certains champignons peuvent être responsables d’éternuements chez le chat, comme l’Aspergillus ou le Cryptococcus sp.
Causes inflammatoires
Votre chat éternue, cela peut également avoir des causes inflammatoires, notamment :
- la présence d’un corps étranger dans les narines de votre chat : celui-ci aura le réflexe de le chasser en expulsant de l’air par les voies nasales et donc d’éternuer.
- la présence d’un produit irritant pour votre chat : comme nous les humains, les chats sont sensibles aux aérosols ou aux poussières, et un agent irritant peut être la cause d’éternuements
- des polypes : souvent présents chez les jeunes chats adultes, ils sont bénins et viennent gêner le passage de l’air dans l’appareil respiratoire supérieur. S’il faut les extraire chirurgicalement, le pronostic est généralement bon.
- des tumeurs malignes : votre chat peut malheureusement également faire l’objet d’une tumeur maligne, par exemple, un lymphome, un carcinome etc. Ces tumeurs peuvent métastaser et représentent donc un vrai danger pour la santé et la vie de votre chat.
Vous l’aurez compris, les causes des éternuements chez le chat sont nombreuses et il ne vous sera pas facile d’identifier vous-même celles dont est atteint votre chat. Afin de vous rassurer et de prendre les éventuelles mesures nécessaires, nous vous conseillons de consulter votre vétérinaire en cas de doute ou d’inquiétude.
Éternuement du chat : quels signes surveiller ?
En cas d’éternuement de votre chat, il est important de porter attention à des signes particuliers. En effet, ceux-ci vous permettront d’aiguiller le diagnostic de votre vétérinaire lors de la consultation.
Parmi les éléments à surveiller, nous trouvons :
- la fréquence des éternuements : s’agit-il d’éternuements ponctuels, ou de crises d’éternuements ? Votre chat éternue-t-il plusieurs fois d’affilée ?
- le jetage : celui-ci désigne l’écoulement nasal de votre chat. Lors de l’examen du jetage, il faut prendre en compte les facteurs suivants :
- couleur : l’écoulement est il clair ou muqueux ? Est-il verdâtre ou encore malodorant (écoulement purulent) ?
- présence de sang : le jetage de votre chat contient-il du sang ? En quelles quantités ? Est-ce systématique ?
- si le jetage touche une seule ou les deux narines : cette information est très importante. Elle permet en effet de savoir plus rapidement s’il s’agit d’une maladie inflammatoire ou tumorale, qui produit en général un écoulement d’une seule narine, ou d’une maladie infectieuse, auquel cas les deux narines produisent un écoulement.
- quantité : si le jetage est important, c’est un signe alarmant qui nécessite une consultation vétérinaire le plus rapidement possible.
D’autres facteurs, en conjonction avec des éternuements peuvent également orienter le diagnostic de votre vétérinaire :
- déformation de la face : en présence d’une tumeur, parfois d’un abcès dentaire, les sinus sont malmenés et soumis à une forte pression, ce qui peut mener à une déformation de la face du chat.
- larmoiements : si les yeux de votre chat coulent, cela peut indiquer la présence d’un coryza.
- état de santé général : si votre chat a de la fièvre ou qu’il s’alimente ou boit moins, il faut prendre garde, car ces symptômes peuvent également traduire un coryza, en particulier s’ils sont associés à des éternuements.
En cas de doute, consultez votre vétérinaire. Celui-ci sera à même de poser un diagnostic et de trouver un traitement adapté.
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Diagnostic
Après avoir procédé à un examen de votre chat, votre vétérinaire procédera sûrement à des examens complémentaires s’il suspecte une cause plus grave. Parmi ceux-ci :
- un prélèvement des écoulements ou des cellules nasales pour les faire analyser en laboratoire et identifier les pathogènes incriminés
- une rhinoscopie qui consiste à introduire une caméra de petite taille pour examiner les cavités nasales de votre chat. Elle permet également d’effectuer des biopsies. Certains corps étrangers peuvent également être retirés au moyen d’une rhinoscopie.
- une radiographie ou un scanner de la tête
Mon chat éternue : que faire ?
En cas d’éternuements ponctuels, inutile de vous inquiéter outre mesure. De plus, il est important de savoir si votre chat fait l’objet d’un coryza chronique. Si ce fait vous est déjà connu, il est également inutile de s’alarmer.
Toutefois, certains signes doivent être pris au sérieux. C’est par exemple le cas si votre chat a un écoulement nasal important. De plus, s’il change de comportement, notamment s’il s’alimente moins, refuse de s’alimenter ou de boire, ou encore, s’il fait face à une gêne respiratoire, il faut l’emmener d’urgence chez un vétérinaire.
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Je vis depuis mon enfance avec des chiens et des chats. Que ce soit à la maison, chez mes grands parents ou mes frères et sœurs, j'ai toujours l'occasion d'être au contact de chiens ou de chats. De plus, j'ai trouvé un fidèle compagnon en mon braque hongrois à poil court croisé Barney. L'alimentation et l'éducation canines font ainsi partie de mon quotidien.